Une majorité significative de handicap ne sont pas visibles de l'extérieur. Le pourcentage précis est de 80%.
Alors qu'on ne les comprend pas et qu’on ne les voit pas, les maladies qui produisent en fait des invalidités viennent réellement impacter la vie d’une personne. C’est dans ces circonstances que l'ouverture du droit à une reconnaissance de la situation de handicap a tout lieu d'être. C'est bien évidemment l'amélioration des conditions de vie de la personne concernée qui est visée par la mise en œuvre de la reconnaissance en question.
Les démarches à suivre pour y parvenir ainsi que les informations et conseils nécessaires y afférentes sont rapportés dans cet article que nous vous invitons donc à découvrir sans tarder.
C'est au sein de la loi de 2005 traitant de l’égalité des droits et des chances que l'on trouve la définition du handicap. On relève ainsi : “Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.”
Il en ressort 4 types de handicap : le handicap moteur, psychique, cognitif et sensoriel.
En ce qui concerne l'invalidité, celle-ci correspond à une réduction permanente de certaines aptitudes. C'est la capacité des personnes concernées à effectuer certaines activités qui s'en trouve directement affectée.
On reconnaît une situation de handicap aux personnes invalides qui rentrent dans les catégories suivantes :
Rappelons alors la catégorisation en trois sortes d’invalidité :
NB : Les conditions de vie de la personne concernée connaissent une amélioration considérable à partir du moment où elle jouit d'une reconnaissance de handicap. Le fait est cependant qu'il ne suffit pas de présenter une vulnérabilité physique ou mentale pour obtenir la garantie de recevoir cette reconnaissance. C'est à ce niveau qu'entre en scène la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) et la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).
Ce sont les affections de longues durées (ALD) qui correspondent à ce vocable de maladies invalidantes. De nature chroniques ou évolutives, ces maladies atteignent éventuellement des organes vitaux internes comme les reins ou le cœur. Dans la grande majorité des cas, elles ne sont pas décelables de l'extérieur et pourtant handicapent ceux qui en sont sujets. Un parcours de soins adaptés est exigé. En outre, leur prise en compte nécessite certains aménagements dans le monde professionnel. L'adaptation des horaires de travail en constitue l'exemple le plus proche. Les personnes qui souffrent d'une maladie invalidante s'en trouvent affectées aussi bien dans la vie professionnelle que dans la vie privée.
Ci-après une liste non exhaustive des maladies invalidantes :
A noter d'un côté que le pouvoir de reconnaissance du handicap de la personne est attribué à la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH). Ce dernier se base sur l’état de santé de la personne en question pour apprécier son handicap.
De l'autre côté, la reconnaissance de la maladie invalidante est quant à elle du ressort du médecin-conseil de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie).
La principale mission de la MDPH est la promotion des droits des personnes ayant une maladie invalidante. Les propositions de cette structure sont de trois ordres :
Chaque MDPH est constituée par une équipe pluridisciplinaire dont la tâche la plus importante est de suivre les personnes handicapées. Cela ne va pas sans l’identification du besoin de ces dernières.
Médecins, infirmiers, psychologues, ergothérapeutes sont ceux qui composent l'équipe qui va donc procéder à l'évaluation du taux d'incapacité de la personne. Le point de départ de l'évaluation est évidemment le formulaire de demande et le certificat médical fourni par la personne. A part cela, l'équipe a pleine liberté de collecter des informations auprès des proches.
Voyons en détail les 3 missions principales de l'équipe disciplinaire :
C'est toujours sur le guide barème que l'équipe disciplinaire se base d'une manière générale. Les compétences externes supplémentaires sont également mobilisées en fonction de la situation. Il faut cependant préciser une ce ne sont pas tous les membres tels qu'on les a cités précédemment (médecins, infirmiers…) qui interviennent à chaque fois. Ils ne sont mobilisés que lorsque le dossier le requiert.
2 situations peuvent se présenter selon le MDPH :
D'une façon concrète, il faut que la personne soit concernée par l'une des situations suivantes pour qu'elle soit inscrite dans la liste des bénéficiaires de l’aide de la MDPH :
Envoyer une demande auprès de la MDPH est une condition préalable que les bénéficiaires de l'AAH ont dû remplir. Cette structure est en effet celle qui procède à l'appréciation de la situation et plus précisément de l'évaluation du taux d'incapacité. La constitution du dossier de la personne, incluant toutes préconisations ayant pour but de répondre à ses besoins, est réalisée par elle-même avant à transmission à la CDAPH.
Les représentants qui composent la CDAPH sont issus :
Les compétences de la commission sont indispensables dans de nombreux domaines. Parmi elles se trouvent :
Pour que l'AAH soit attribué, il faut que le handicap soit évalué par la MDPH. A partir de cette évaluation, on distingue :
Mis à part ces critères déjà avancés, nous devons signaler d'autres non moins exigés :
Un aménagement de leurs conditions de travail peut être acquis par les personnes en capacité de travailler. Ils peuvent de même bénéficier d'une surveillance médicale.
La condition à remplir est la présentation de difficultés dans l'exercice de certaines activités et ce du fait d’un handicap physique, d’une maladie chronique ou d’un problème de santé.
Toute personne qui se retrouve dans cette situation a la possibilité de se faire aider par l’Association Nationale de Gestion des Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (AGEFIPH). Cette association met en place différents types d'aides visant l'amélioration de la vie au travail ainsi que le maintien des personnes handicapées dans l’emploi.
Entamer une demande pour obtenir la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) est une autre alternative. L'intérêt est d'obtenir grâce à cette reconnaissance un espace de travail adapté. La jouissance d’aides à la formation et/ou d’un allégement du temps de travail en constituent d'autres avantages.
Des mesures supplémentaires par rapport à tout ce qu'on a vu peuvent apparaître pour ce qui en est des enfants touchés par des handicaps.
Le recours à des auxiliaires de vie scolaire (AVS) ou à des accompagnants d'élèves en situation d’handicap (AESH) représentent des exemples d'aides qui en font partie.
Contactez sans hésiter la Fédération des Malades et Handicapés et la MDPH de votre territoire pour plus d’informations.