Un texte qui recueille plus de 500 000 signatures provenant d'au moins 30 départements pourrait être éligible à un débat à l'Hémicycle.
Au cœur des critiques concernant la répression policière lors des manifestations contre la réforme des retraites, la Brav-M a été vivement critiqué. Une pétition pour dissoudre cette organisation a été lancée sur le site de l'Assemblée nationale et a récolté plus de 250 000 signatures. La plateforme de la Chambre des communes, créée en 2020 pour rétablir le droit de pétition, a permis ce succès.
Si cette pétition atteint plus de 500 000 signataires venant d'au moins 30 départements, elle pourrait faire l'objet d'un débat en demi-cercle conformément au règlement intérieur de l'Assemblée. Si le seuil des 500 000 signatures n'est pas atteint, le président du Parlement pourra néanmoins renvoyer la pétition à l'une des commissions permanentes, en l'occurrence probablement la commission des lois. La commission peut alors soit classer la pétition, soit la soumettre à un examen interne sur proposition du rapporteur adjoint.
Selon la pétition en ligne, "la répression policière qui sévit dans notre pays doit être remise en question et la Brav-M doit être démantelée".
L'article critiquait ces brigades motorisées de répression des actions violentes en tant que "symbole de la violence policière". La Brav-M a été créée pendant le mouvement des "gilets jaunes" au printemps 2019 pour patrouiller à moto lors des manifestations, offrant une plus grande mobilité que les CRS ou les gendarmes mobiles. Cependant, ils ont été critiqués pour leurs méthodes d'intervention radicales et sont actuellement l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires pour violences présumées contre des manifestants.