Taxe foncière 2024 : êtes-vous concerné par cet impôt qui grimpe encore cette année ?
C’est reparti pour un tour ! Avec la rentrée, les propriétaires ont une nouvelle fois découvert leur avis de taxe foncière dans leur boîte aux lettres. Et cette année encore, la note risque de faire grincer des dents. Environ 33 millions de Français vont devoir s'acquitter de cet impôt local, qui, comme on pouvait s'y attendre, a encore pris de la hauteur.
Pourquoi cette augmentation ?
Alors, pourquoi la taxe foncière augmente-t-elle encore en 2024 ? Eh bien, il faut savoir que cet impôt est basé sur la valeur locative cadastrale de votre bien, une estimation qui est recalculée chaque année en tenant compte de l’inflation. En 2023, on avait déjà assisté à une hausse spectaculaire de 7,1 %. Pour 2024, la montée est un peu moins vertigineuse, avec une augmentation moyenne de 3,9 %. Pas de quoi sauter de joie, mais on aurait pu s'attendre à pire, non ?
Mais attention, cette hausse n’est pas uniforme. Certaines communes, comme Nice par exemple, ont carrément décidé de faire exploser la note avec une augmentation de 19,2 % ! Autant dire que ça va piquer pour certains.
Qui est concerné ?
La taxe foncière, c’est simple : elle concerne tous les propriétaires, que ce soit pour une résidence principale, une résidence secondaire, un immeuble locatif, ou même un terrain non bâti. Et contrairement à d'autres impôts, pas moyen de refiler la facture à vos locataires, c’est pour votre pomme !
Biens concernés par la taxe foncière :
- Résidences principales
- Résidences secondaires
- Immeubles locatifs
- Terrains non bâtis
- Garages et parkings
- Locaux commerciaux et industriels
Cas d'exonération de taxe foncière
Bonne nouvelle tout de même, il existe des cas où vous pourriez être partiellement ou totalement exonéré de cette fameuse taxe foncière. Voici les principales situations où ça peut vous concerner :
1. Vous avez plus de 75 ans : si vos revenus ne dépassent pas un certain seuil, vous avez droit à une exonération totale. Et pas besoin de faire une demande, c’est automatique
2. Vous touchez certaines allocations :
- Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA)
- Allocation Supplémentaire d'Invalidité (ASI)
- Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)
Si c'est votre cas, vous pourriez être exonéré pour votre résidence principale. Par contre, ça ne marche pas pour une résidence secondaire.
3. Biens agricoles ou monuments historiques : si vous possédez un bien agricole ou un monument historique, vous avez droit à une exonération totale. Une façon de préserver notre patrimoine et de soutenir l’agriculture.
4. Votre bien est neuf : si vous avez fait construire ou acheté un logement neuf, vous êtes exonéré pendant deux ans. Pensez juste à le déclarer dans les 90 jours après l'achèvement des travaux.
5. Vous avez fait des travaux d'économie d'énergie : si vous avez dépensé au moins 10 000 € pour rendre votre maison plus éco-responsable, vous pouvez bénéficier d’une exonération temporaire de 3 à 5 ans, en fonction des décisions locales.
6. Démembrement de propriété : dans certains cas, quand la propriété est partagée entre un usufruitier et un nu-propriétaire, seule une des parties paie la taxe foncière. Et il est possible qu’une exonération partielle soit appliquée.
7. Logement vacant : si votre logement est resté vide pendant au moins trois mois, vous pouvez demander une exonération partielle. Il faudra justifier ça auprès des impôts, qui jugeront au cas par cas.
En résumé, la taxe foncière 2024 va encore faire parler d’elle. Avant de sortir le chéquier, n’oubliez pas de vérifier si vous ne pouvez pas bénéficier d’une exonération ou d’une réduction. Ce serait dommage de passer à côté d’une aide précieuse en ces temps de hausse des coûts.
